COMPTE RENDU RESUME DE LA RENCONTRE DU 21 mars 2019

     La discussion animée sur le choix du sujet démontre l’intérêt que les participants portent au travail qu’ils envisagent de faire.
En tout, une bonne moitié des participants pensait que ce serait le groupe qui choisirait le sujet lors de cette rencontre, d’autres croyaient qu’ils y en auraient plusieurs, chacun le sien, au sein du lab. D’autres ne sont pas intéressés par le thème proposé.
En effet, le 14 février après une présentation des objectifs du laboratoire,  au cours d’un sondage tendant à évaluer les centres d’intérêts de chacun, des idées (Les infirmières : pratique et évolution de la conception de  ces pratique avec de nouvelles maladies-L’Arsenal-mai 68- les ouvriers des barrages de montagne) ont étés évoquées révélant des intérêts pour le domaine sociologique ainsi que pour celui de  l’histoire, les deux champs de prédilection  pour l’étude des témoignages oraux. Malgré leur grand intérêt, chacun,  par rapport aux critères  qui venaient d’être définis, avait des limites qui ont été signalées.
Le 21 mars, au cours de cette deuxième phase préparatoire, l’ordre jour était la présentation du sujet qui serait à même de fédérer les diverses attentes : Les pieds-noirs à Tarbes, arrivée, accueil, intégration aujourd’hui. Ce qui d’une part correspond à  la philosophie du projet, et qui d’autre part devrait satisfaire les deux centres d’intérêts. L’objectif étant de recueillir des témoignages en voie de disparition,  de rendre audible la parole de témoins historiques dans le cadre d’une problématique actuelle afin d’aider à comprendre une société en mutation et selon l’idée que le passé peut apporter des éléments de réponse aux questions du présent. Par son approche sociologique il convient aux participants dont les sciences sociales sont le centre d’intérêt. Par l’utilisation, en complément, des sciences historiques  il correspond aux attentes de  ceux qui s’intéressent aussi à l’histoire. Un des critères essentiels étant de recueillir une mémoire fragile,  cette population prenant de l’âge  il était urgent de l’interroger. L’autre élément important étant de travailler dans le cadre d’une problématique actuelle, le parcours des pieds-noirs est un exemple significatif.  Leur histoire n’est pas anecdotique, ils font parti de l’histoire passée présente et à venir. Ils sont, et peut-être encore plus pour avoir vécu les évènements, et comme l’ensemble de la société, concernés par les grandes questions sociales d’actualité de la décolonisation, de la migration… Par ailleurs, il est intéressant de s’insérer dans la tendance actuelle des historiens d’aujourd’hui qui en montrant la complexité des choses tendent à apaiser les débats de mémoire.
Sur 15 personnes présentes, 10 ont adhéré au projet.
Une fois le sujet acté, la préparation de la première phase de mise en route est examinée.
Au préalable, la question de la méthode est abordée, n’est-elle pas trop directive engendrant  pour les participants un simple travail d’exécution ?
Pour un rendu de qualité elle est indispensable, mais les cadres peuvent être élargis en fonction de l’avancement du projet.  De plus, chacun s’appropriant le sujet  exercera ses compétences et sera moteur d’initiatives qui seront au final consenties par tous.


Exp. Nous n’avons pas défini la valorisation que nous donnerons à notre travail, au fur et à mesure de la maturation, sans aucun doute  des idées verront le jour.
La mise en route elle-même, la première étape consiste :

  •  à  connaître le contexte de l’époque.
  •  à réfléchir sur les témoins :

               - Constituer l’échantillon (sous groupes : associations-hors-association, âge).

               - Rédiger la présentation du projet au témoin.

               - Etablir la fiche témoin (renseignements sur la personne et sur particularités concernant la          problématique).

               - Prévoir la conduite de l’entretien (directif ou semi-directif) pour réaliser le questionnaire.

 

     L’idéal serait qu’à la rentrée,  lors du premier Lab, nous finalisions ces opérations et que nous apprenions les caractéristiques du matériel, afin de pouvoir démarrer les recueils de témoignages le dernier trimestre de 2019.
À cet effet, Il a été décidé que tous réfléchiraient  à chacune de ces opérations  afin de mettre en commun cette préparation  pour la rédaction  définitive des documents.
Un premier groupe s’est constitué pour préparer une première approche sur matériel à utiliser (Bernard Latger, Michel Zénone, Monique Certiat).